En cette Journée mondiale de l’environnement, le Club Zaida Catalán pour la Paix et la Sécurité tient à réaffirmer son engagement en faveur de la justice climatique, de la préservation de l’environnement et de la paix durable, notamment dans les territoires affectés par les conflits armés dans l’est de la RDC.
Depuis deux ans, notre club accompagne les femmes de Kalehe, Kabare et Bukavu dans des initiatives locales innovantes pour lutter contre la déforestation et promouvoir des solutions durables. Grâce à des formations et à des actions collectives, ces femmes produisent aujourd’hui des briquettes écologiques, qui permettent de réduire la dépendance au charbon de bois et de protéger les forêts, tout en générant un revenu alternatif. À Bukavu, nous menons également des campagnes de sensibilisation et des collectes de déchets plastiques pour lutter contre la pollution.
Malgré les défis socio-culturels et sécuritaires, nous avons, avec fierté, planté plus de 1000 arbres avec les filles et les femmes de Kalehe et Kabare, contribuant à la restauration des écosystèmes et à la lutte contre le changement climatique. Ces gestes simples mais puissants témoignent d’une volonté collective de défendre la nature et de construire un avenir plus juste.
Cette année, nous avions prévu de célébrer cette journée à Kalehe. Malheureusement, les affrontements armés entre le M23 et les groupes Wazalendo dans la région nous en ont empêchés. Ce contexte tragique nous rappelle que les conflits armés ont un impact environnemental dévastateur, aggravant la vulnérabilité des populations et compromettant les efforts de développement durable.
Dans un contexte de crise multidimensionnelle, la protection de l’environnement devient un enjeu vital. C’est pourquoi le Club Zaida Catalán poursuit son travail en faveur de la paix, de la justice environnementale et de la résilience communautaire, en plaçant les femmes au cœur des solutions.
Parce qu’il n’y a pas de paix durable sans environnement sain, nous appelons les acteurs locaux, les institutions et la communauté internationale à intégrer la dimension écologique dans les politiques de paix et de sécurité.